"Un homme se rend dans une ville inconnue, attiré par la description pourtant sordide qu'on lui en fait. Adapté de la nouvelle de H. P. Lovecraft, "Le Cauchemar d'Innsmouth", Innsbay est le récit de la déconstruction lente et terrible d’une vie humaine."
Innsbay est un court métrage de 30 minutes, réalisé par Sylvain Brunerie, librement adapté du cauchemar d'Innsmouth.
"Le récit qui va suivre, m'aidera, je l'espère, à me libérer du mal qui m'atteint..." Innsbay
  On pourra consulter aussi, sur le site dédié au film, le scenario original et acheter à prix libre (il faut le mentionner) le DVD de ce court métrage auprès du réalisateur , qui passera dans quelques festivals  dans le sud de la France. 
Nous avons interviewé le jeun réalisateurQ: Sylvain Brunerie qui êtes vous?
J’ai 18 ans, je  suis un étudiant en licence d'informatique, mais je me passionne plutôt  pour le cinéma. Je caresse l’espoir de pouvoir un jour vivre du métier  de réalisateur. En attendant, je fais des courts métrages et je songe à  faire une école de cinéma.
Q: Pourquoi avoir choisi le cauchemar d'Innsmouth comme thème de votre premier film?
L’idée  ne vient pas du tout de moi, je ne connaissais pas du tout Lovecraft  avant que mon père me conseille de lire cette nouvelle, éventuellement  pour l’adapter en court (j’étais désespérément à la recherche d’un  scénario). À la lecture, je me suis senti très proche de l’ambiance et  du style, au moins d’un certain point de vue. J’ai senti que cela  correspondait à mon style à moi, et que j’avais envie de le tourner.
Q: Qu'est ce qui vous intéresse dans Lovecraft (et depuis quand) et son  univers et qu'est ce que le cauchemar d'Innsmouth vous a apporté?
Ma connaissance de Lovecraft a commencé avec Le cauchemar d’Innsmouth pour  ce film (en 2007), et je ne l’ai pas du tout fait dans l’esprit de  respecter l’univers de Lovecraft, je me suis juste servi de la nouvelle  comme base scénaristique (Lovecraft venait de tomber dans le domaine  public, ça tombait bien).
Q: Ou le film a t'il été tourné, pendant combien de temps quel type de matériels avez-vous utilisé?
Le  film a été tourné principalement à Clermont-l’Hérault (et les  environs), dans les petites rues de la vieille ville et dans quelques  endroits particuliers (église, voie ferrée…), mais aussi aux Mages  (Gard), dans un ancien hôtel.
Q: Qui sont les acteurs?
Ils viennent tous du  théâtre. Luc Sabot, directeur de la Compagnie Nocturne, était comédien  permanent au Théâtre des Treize Vents à Montpellier. Isabelle Fürst  l’était aussi. Stefan Delon dirige la Compagnie U-Structure Nouvelle à  Montpellier. Nicolas Durand a sa compagnie près de Clermont-l’Hérault.
Q: Comment avez vous procédé avec eux pour les diriger?
Je  crois qu’il n’y en a qu’un que j’ai vraiment su diriger (ou au  contraire que je n’ai pas eu besoin de diriger), l’acteur principal, Luc  Sabot. J’ai l’impression qu’on s’est vite compris et entendus sur son  personnage. Pour les autres, il n’y a eu aucune préparation préalable,  et moi-même je ne savais parfois pas très bien ce que je voulais.
Q: Le cinéma chez vous c'est une passion?
On peut  dire ça. Même si elle n’est peut-être pas dévorante au sens où je fais  des films plutôt lentement pour l’instant (3 ans pour celui-ci). Mais ce  n’est pas l’envie qui manque. Et en tant que spectateur, je suis  difficilement rassasié.
Q: Avez vous d'autres projets et resterez vous dans le genre fantastique?
Je  n’ai pas encore de réel projet. J’aimerais m’éloigner du fantastique «  sombre » comme ici, peut-être en allant voir un peu du côté de l’absurde  et du surnaturel, c’est à voir.
Q: Que se passe t'il autour d'Innsbay actuellement?
Pas  grand-chose, la bonne période était fin 2010-début 2011, avec plusieurs  projections. Une projection en plein air à Montpellier cet été est  envisagée, ainsi qu’une projection à Paris. Il devrait passer dans un  festival à Madère fin août et au Brésil en septembre,  grâce au festival franco-lusophone Fest’Afilm de Montpellier.  Actuellement, je prépare l’inscription au H. P. Lovecraft Film Festival,  même si je n’ai pas trop d’espoir… 


 
 
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